Devenir traducteur indépendant sur le web

Traduction

Vous êtes bilingue ou trilingue et vous souhaitez gagner de l'argent sur le net, ou tout simplement arrondir vos fins de mois en 2024 ? Alors, pourquoi ne pas devenir traducteur en ligne ? C'est une activité en pleine croissance sur la toile et qui est bien rémunérée.

Le traducteur est une personne qui est spécialisée dans la transcription de documents, administratifs ou littéraires d'une langue vers une autre. Avec l'avènement d'Internet, ce métier en indépendant connaît un joli succès. De plus en plus d'entreprises vont sur la toile pour confier des travaux de traduction à des traducteurs travaillant de chez eux.

Combien peut-on gagner d'argent ? Faut-il se déclarer ?

Les traducteurs travaillant à leur compte, et de leur domicile, sont plutôt nombreux mais la demande reste forte. La rémunération est comprise entre 20 et 75 euros par page, ce qui est loin d'être négligeable.

Un traducteur peut décider de travailler pour une entreprise, à son propre compte, ou encore les deux en même temps. Pour déclarer ses revenus en tant que travailleur indépendant, il est nécessaire de se faire enregistrer (en tant qu'auto-entrepreneur par exemple) dès que les rémunérations sont régulières.

Les différences entre traducteur et interprète

Explorons d'abord la distinction entre les traducteurs et les interprètes, deux métiers qui, malgré leur proximité, diffèrent de manière significative.

Les traducteurs et les interprètes sont souvent perçus comme exerçant le même métier, pourtant leurs domaines d'expertise et leurs rôles sont distincts.

  • Traducteurs : les traducteurs travaillent avec des textes écrits. Leur tâche principale est de transposer un document d'une langue vers une autre en veillant à préserver le sens, le ton et le style. Ils peuvent passer des heures, voire des jours, sur un seul paragraphe pour en capturer l'essence.

  • Interprètes : à l'inverse, les interprètes se concentrent sur la parole. Ils traduisent oralement lors de conférences, réunions ou même pour des négociations diplomatiques. L'interprétation peut être simultanée, avec une traduction presque instantanée, ou consécutive, avec des pauses après chaque intervention.

Conseils pour réussir sa mission de traducteur sur internet

Le métier de traducteur en ligne peut vous rapporter beaucoup d'argent si vous disposez des compétences nécessaires pour exercer votre mission.

Il faut d'abord avoir une parfaite maîtrise de deux langues minimum. Aussi, il faut avoir une bonne connaissance de la syntaxe, de l'orthographe et de la grammaire. Dans notre ère numérique, être traducteur sans maîtriser les outils TAO, c'est comme être un DJ sans platine. La technologie est votre alliée, pas votre ennemie. Et ne vous laissez pas effrayer par la traduction automatique; après tout, un robot ne saura jamais apprécier la beauté d'une métaphore comme vous.

En outre, vous devez systématiquement réaliser des traductions de qualité pour vos clients. Ainsi, ils feront toujours appel à vous pour ce type de mission. En ce sens, prenez la peine de relire le document à plusieurs reprises après la traduction. Cette initiative vous permettra de détecter les fautes restantes et de proposer un rendu parfait.

Pensez aussi aux aspects juridiques et éhiques. Les questions de confidentialité et de droits d'auteur ne sont pas à prendre à la légère. De même, l'éthique est primordiale, surtout quand il s'agit de traduire des sujets délicats.

Le respect des délais est aussi très important. Lorsque l'on vous confie un travail à faire, il est recommandé de le livrer à temps. Vous pourrez ainsi bénéficier de la confiance de vos clients et les fidéliser sur le long terme.

Comment trouver un travail de traducteur en ligne ?

Sur internet, les annonces de recherche de traducteurs en ligne foisonnent. Mais, il faut trouver une opportunité pour se faire connaître. L'une des solutions est de vous rendre sur la catégorie dédiée sur le site Monster, pour ensuite y déposer votre CV. Vous pouvez aussi consulter régulièrement les missions liées au poste de traducteur sur le site officiel de France Travail (ex-Pôle emploi) et postuler à celles qui correspondent à votre recherche. Il existe également des services web de mise en relation entre prestataires en rédaction/traduction et les clients comme Textmaster.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement sur ces sites pour postuler à des offres de traduction. Il vous restera plus qu'à vous démarquer en obtenant la pleine satisfaction de vos clients, qui continueront à travailler avec vous, et qui vous recommanderont par la suite.

La solitude du traducteur, un mythe ? Pas vraiment. Sortez de votre coquille ! Le réseautage est essentiel. Les réseaux sociaux, les associations professionnelles, et même les cafés avec Wi-Fi sont autant d'opportunités pour rencontrer des pairs et des clients.

Se faire un nom pour générer un revenu

Si vous avez les compétences pour traduire parfaitement, vous pouvez envisager de pratiquer cette activité afin de gagner votre vie sur internet. Aujourd'hui, sur la toile, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander une version multilingue de leur site web. Ce besoin de rayonnement à l'international profite aux traducteurs !

Pour réussir dans ce milieu, vous devez vous faire un nom : faites votre maximum pour satisfaire pleinement chaque client. Par la suite, ils feront forcément appel à vous pour d'autres services — et vous recommanderont à leurs collaborateurs. Sur les réseaux sociaux, vous pouvez vous créer une page professionnelle afin d'encourager tous vos clients à laisser des avis. Toutes les initiatives susceptibles de vous aider à percer dans le milieu sont bonnes : en travaillant bien et en communiquant correctement autour de vos compétences, vous deviendrez un véritable traducteur professionnel à domicile.

Et si vous n'avez pas l'ambition de faire de la traduction votre métier, quelques missions ponctuelles peuvent toujours vous aider à gagner un peu d'argent. C'est une bonne idée pour joindre les deux bouts chaque mois. En plus, cette rémunération peut être complétée rapidement avec les 10 meilleurs sites pour obtenir de l'argent en 2024.

Les formes juridiques pour les traducteurs et interprètes en France

  1. Auto-entrepreneur : cette forme juridique, populaire pour sa simplicité et sa gestion fiscale avantageuse, est souvent choisie par les traducteurs et interprètes débutants ou ceux qui cherchent à exercer à temps partiel. Elle permet une grande flexibilité et une gestion administrative réduite.

  2. Entreprise individuelle (EI) : pour ceux qui envisagent de dépasser les plafonds de revenus de l'auto-entreprise, l'EI est une option. Elle offre plus de possibilités en termes de gestion financière mais implique également une comptabilité plus complexe.

  3. Société (SARL, EURL, SAS, SASU) : si le traducteur ou l'interprète envisage une expansion significative de ses activités, former une société peut être judicieux. Cette structure offre plus de crédibilité, surtout pour travailler avec de grandes entreprises, mais nécessite une gestion plus rigoureuse et des obligations comptables plus lourdes.

Se spécialiser : les domaines d'expertise

Chers polyglottes, la spécialisation n'est pas qu'une simple histoire de choix entre une boule de glace chocolat ou vanille... En traduction, se spécialiser dans un domaine spécifique, que ce soit le jargon médical, les subtilités du droit, ou la prose littéraire, peut non seulement pimenter votre quotidien, mais aussi gonfler votre portefeuille. Vos clients ne cherchent pas un couteau suisse, mais un véritable expert dans leur domaine.

Vous ne deviendrez pas un pro de la traduction du jour au lendemain. La formation est clé. Que vous optiez pour un cursus universitaire ou une école spécialisée, c'est le sésame pour vous démarquer. Et n'oubliez pas, une certification, c'est un atout important sur votre CV, surtout si elle est décernée par un organisme reconnu comme la Société française des traducteurs (SFT).

Et pour finir, gardez un œil sur les tendances du marché. La traduction est un univers en constante évolution, et rester à la page, c'est assurer la pérennité de votre carrière. L'avenir est prometteur, et qui sait, peut-être que demain, vous traduirez des romans martiens.

Ci-dessous, n'hésitez pas à noter l'article. Laissez un commentaire en bas de page pour donner votre avis.
Et pour découvrir d'autres idées, consultez la belle sélection de BenefsNet (70 méthodes de gains, sans arnaque).

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Commentaires (8)

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Michael B2

Le secteur de la traduction est en pleine croissance et les agences recrutent de plus

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Nicolas B

:-D

Vous savez compter? Devenez comptable! Mais vous devez bien maîtriser les règles de priorité dans les équations! Et veillez à bien vérifier vos calculs et à ne pas faire de fautes...

Vous parlez et écrivez le français? Devenez écrivain! Mais gare aux fautes...

Vous savez chanter? Devenez chanteur professionnel!

Vous savez cuisiner? Devenez cuisinier!

Comment prendre au sérieux un tel article.

Cher Raphaël: au cas où vous ne le sauriez pas, il existe des études spécialisées pour la traduction, et elles sont plus exigeantes que les études d’histoire, de lettres, de psychologie, de sociologie, ainsi que de nombreux BTS, DUT ou autres formations professionnelles.

Faites vos devoirs et creusez davantage le sujet la prochaine fois.

Ou alors rédigez un article similaire expliquant comment devenir "journaliste" à BenefsNet. En effet, selon votre logique, toute personne maîtrisant le français pourrait prendre votre place!

À bon entendeur...

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Raphaël (BenefsNet)

Bonjour Nicolas,

Merci d'avoir pris le temps de lire notre article et de le commenter.

Votre raisonnement est légitime, car vous voyez la concurrence du web d'un mauvais oeil. Votre logique n'est pourtant pas en accord avec notre époque. Il est bel et bien possible de gagner de l'argent sur internet en étant traducteur, rédacteur, écrivain ou encore webmaster...et cela sans aucun diplôme !

Ce ne sont pas des professions réglementées qui exigent de posséder des diplômes (la comptabilité en est une, alors ne mélangez pas tout svp). C'est aux clients de faire le choix et de sélectionner le meilleur prestataire. De plus, l'autoformation en ligne se généralise et être compétent n'est pas réservé aux seuls diplômés.

Quant à moi, je ne me considère pas "journaliste" et je ne me prive pas de partager des opportunités lucratives sur un guide comme BenefsNet. Ce droit est le mien. Alors, toute personne peut faire comme moi si il en possède les compétences suffisantes (diplômé ou non). C'est aussi une question de temps et de motivation.

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Nicolas B

Merci de votre réponse. Rapide qui plus est.

L’exemple de la comptabilité n’est pas très bon, j’en conviens. C’est sa pertinence qui m’a trompé.

Je suis d’accord avec la majorité de vos arguments, y compris dans l’article même. Votre travail de recherche est somme toute complet.

La chose qui me dérange le plus - et qui a « déclenché » ma réponse -, c’est que l’on veuille par trop souvent faire croire que cette profession est facilement accessible, à l’unique condition de connaître une langue étrangère. C’est aussi ce qui transparaît de votre texte.

Vous mentionnez très justement la maîtrise du Français : encore faut-il savoir objectivement quel est son niveau de Français... Lorsque je lis les grands journaux français, bien souvent, je m’arracherais presque les cheveux.

Et je vous rejoins sur un autre point : il est tout à fait possible d’être un très bon traducteur sans avoir fait d’études spécifiques. Je tiens toutefois à souligner que, dans les milieux que je connais bien - la Suisse et le Canada, pays dans lesquels l’importance et la valeur de la traduction sont reconnues sur le plan sociétal -, ces personnes sont rares.

Je ne crains pas vraiment la concurrence du Web. J’ai le « privilège » d’être un indépendant travaillant pour la Suisse, et de bénéficier de tarifs autrement plus attractifs que ceux payés en France ou dans le reste de l’Europe, ce qui me permet de voyager aisément dans le monde.

Les tarifs que vous indiquez me semblent toutefois quelque peu exagérés : le tarif au mot proposé par bien des agences aux traducteurs francophones est de 0,03 EUR par mot, ce qui équivaut à 7,5 EUR la page normée (250 mots). Un tarif considéré comme décent dans le milieu (pour la France) est de 0,12 EUR par mot (30 EUR par page).

Concernant la qualité à fournir et le respect des délais, vous avez également très bien résumé les principaux aspects.

Je maintiens néanmoins que maîtriser sa langue maternelle et bien connaître une langue étrangère ne suffisent pas à faire un bon traducteur. De même, la maîtrise du français ne suffit pas à faire un bon écrivain.

La justesse typographique, qui est aussi importante que l’orthographe pour beaucoup de donneurs d’ouvrage, ainsi que l’opiniâtreté terminologique (deux éléments concrets), de même que la patience face aux obstacles, la détermination, un certain perfectionnisme et... une bonne dose d’humilité, du fait du rôle même du traducteur (être « transparent », savoir faire le deuil de trouvailles qui nous rendent fiers... mais qui introduiraient des nuances) font partie de la panoplie.

Je vous remercie de cet échange... et m’excuse de mon indignation exagérée dans la première contribution.

Cordiales salutations.

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Raphaël (BenefsNet)

Merci pour cet échange intéressant. Je sens que vous connaissez parfaitement votre métier. Je vous souhaite une bonne continuation.

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p lucie2

Merci pour les infos et les conseils judicieux. J'ai bien aimé cet article. Il m'a été très utile pour commencer à chercher des traductions à faire. On peut ne pas avoir de diplôme de traducteur mais avoir séjourné des années dans un pays étranger et maîtriser parfaitement la grammaire et l'orthographe des deux langues. Il suffit aussi de choisir des traductions que l'on sait être capable de faire.

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A Fataï

J'apprécie bien cette méthode par laquelle le monde entier se sent un peu à l'aise, car c'est une méthode qui consiste non seulement à améliorer les talents, mais qui vise aussi à faire gagner de l'argent (même à domicile). Elle contribue à la réduction du chômage dans le monde entier.

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Carola

Bonjour Nicolas, j'approuve pleinement vos propos! Je considère que le métier de traducteur devient de plus en plus difficile. Il existe malheureusement des « traducteurs » qui sont prêts à travailler pour la misère de 0,03 € au mot (raison pour laquelle on trouve de plus en plus de traductions de mauvaise qualité). Pour ce qui est de moi, malgré mes plus de 20 ans de métier je n’arrive plus à vivre de mon travail. C’est une situation désespérante.

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Lorela

Trés utile cet article ! Merci !

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Sotos S.

Très utile ! Des bonnes idées pour ceux qui sont motivés pour travailler !

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Christiana

Être traducteur ou traductrice est un super job parce qu'on pratique ce que l'on a appris et on peut aussi apprendre aux autres et il y a certaines agences qui recrute des personnes bilingues ou trilingues.